Plus qu'un slogan, une réalité. Avec sa campagne « Ouvrir ou nous faire mourir, il faut choisir », le Conseil du Commerce de France (CdCF) et les fédérations partenaires, dont l'UNION Sport & Cycle, militent pour une réouverture des magasins dits « non-essentiels » au 27 novembre.

Dans ce mouvement collectif (#27novembre et #OuvrirouMourir), le CdCF a saisi le Président de la République dans une lettre ouverte. Le CdCF demande officiellement la réouverture des commerces pour le week-end prochain afin de réduire les pertes du mois de novembre et car « cela permettra aux Français de disposer d’un week-end de plus pour réaliser leurs achats de Noël et donc de mieux répartir les flux à l’approche des fêtes de fin d’année ».

Le CdCF rappelle en outre l’engagement sans faille des commerçants depuis le premier confinement pour faire respecter les règles, pour faire reculer la pandémie et accompagner les priorités de santé publique.
 

Le Conseil du Commerce de France s'appuie par ailleurs sur des données INSEE pour avancer des chiffres prévisionnels liés à ce second confinement pour le commerce actuellement fermé. En novembre, la perte de chiffre d'affaires (HT) s'élève à 8,9 milliards et l'estimation de besoin de trésorerie à 5,8 milliards. Pour décembre, la non-ouverture alourdirait de manière conséquente la facture avec une perte de  CA (HT) décembre à hauteur de 12,3 milliards et une estimation de besoin de trésorerie à 8 milliards. Un scénario qui engendrerait un risque de fermetures de commerces pour plus de 20.000 points de vente et un risque de suppression d’emploi pour 95.500 salariés d'après le CdCF.

La confédération des PME (CPME) et les fédérations professionnelles sectorielles qui s’y sont associées, dont l'Union Sport & Cycle (USC), mènent aussi la campagne #SauvonsNosCommerçants pour sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics à la nécessité absolue de rouvrir les commerces de proximité le 1er décembre et plus idéalement le 27 novembre afin de sauver un week-end d’achats de Noël. Lancée sur les réseaux sociaux et sur Internet par la CPME, son réseau d’unions territoriales et de fédérations professionnelles, cette campagne est déclinée en affichettes apposées sur les commerces partout à travers la France.