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Interview exclusive de Gilles Moretton (Président FFT)

11/10/2021
©Fédération française de tennis
A l'occasion de la dernière Commission "Sports de raquette" de l'UNION Sport & Cycle, Gilles Moretton a accordé à Filièresport un entretien exceptionnel dans lequel il dresse un premier bilan de ses six premiers mois à la tête de la Fédération française de tennis et évoque les principaux axes de travail de son mandat.

Tout d'abord, pourquoi avez-vous souhaité participer à cette commission ?

J’ai été gentiment invité en tant que Président de la Fédération française de tennis, et il me semblait important de rencontrer, notamment, les industriels et les marques, surtout dans la période que nous venons tous de traverser. Il est normal de se rapprocher des acteurs de la raquette.

Vous avez débuté votre mandat au sein d’une période très délicate. Racontez-nous vos six premiers mois à la tête de la FFT.

Effectivement. L’arrivée dans une période compliquée a pu laisser apparaître des difficultés, qui ont été financières liées à la crise COVID, mais aussi liées aux résultats sportifs qui n’ont pas été au rendez-vous. Je considère, moi, cette période comme une réelle opportunité pour revoir le modèle de notre Fédération, et envisager l’économie sereinement. Mais aussi, grâce à l’arrivée de notre nouvelle Directrice Générale, Amélie OUDEA-CASTERA, dans les rangs de la FFT.

On sait que la rentrée scolaire est une période décisive pour les fédérations sportives françaises. Après une année 2020 très délicate pour le sport fédéral, quels sont vos objectifs pour cette rentrée ?

Nous sommes arrivés depuis plus de 6 mois, et nous avons pris un train qui était en marche. Avec le début de la saison sportive 2022 qui a démarré le 1er septembre 2021, cela nous permet de mettre en place le programme pour lequel nous avons été élus ; mais surtout la volonté de renouer entre nos clubs – la base – et la Fédération, par le biais du Tour de France que nous avons instauré, mais également avec les congrès interrégionaux durant le moi de septembre, auprès de l’ensemble des Comités Départementaux et des Ligues. Cette stratégie sera affichée et dévoilée, et le cap que nous souhaitons prendre sera donné au moment du Congrès Fédéral, lors du Rolex Paris Masters de novembre.

Les premiers retours sur ce début de mois de septembre sont-ils positifs ?

D’abord, la Fédération française de tennis a vécu la période COVID en arrivant à maintenir quasiment le nombre de licenciés dans ses rangs, bénéficiant de la part de nos présidents de clubs, de nos enseignants d’une créativité et d’une réactivité incroyables. La rentrée de septembre, selon les premiers éléments dont nous disposons, s’annonce bien. Je suis très optimiste sur la situation du tennis, du padel, du beach et du para-tennis. Très optimiste, parce que nous bénéficions d’un regain d’intérêt, avec des actions de proximité sur le terrain, et de développement au sein de la Fédération.

Tous nos indicateurs, et j’ai vu qu’ils étaient partagés par les industriels, nous laissent à penser que la FFT va bien, que l’émergence du padel recrée un intérêt nouveau pour les clubs et pour l’ensemble de la Fédération. Des études récentes nous démontrent qu’il existe une population pratiquant le tennis régulièrement – par forcément licenciée aujourd’hui dans nos clubs – mais privilégiant pour l’instant la location horaire.

Avec l’organisation des Jeux Olympiques 2024 en France, l’évolution des pratiques et l’essor de nouvelles disciplines (Padel, Beach Tennis), le tennis français se trouve à une période charnière de son histoire. Pouvez-vous nous présenter les grands axes de développement de la FFT qui tenteront de répondre à ces nouvelles dynamiques ?

Paris 2024 permet aussi de nous donner une échéance à moyen terme, avec un objectif de résultat et donc de réflexion sur le modèle sportif. Nos ambitions, pour les années à venir portent sur 5 axes :

  • Grands événements tennis : Roland-Garros, RPM, Coupe Davis et Billie Jean King Cup,
  • La haute performance avec la réforme de la DTN,
  • Le développement des pratiques : nos clubs, le padel, le beach tennis et le para-tennis,
  • RG 365 : gestion événementielle de Roland-Garros (Fête de la Musique, Boxe, autres événements, Séminaires, etc…),
  • Enjeux sociétaux.

Je pense que nous devons décloisonner nos fédérations, avoir un véritable rapprochement avec d’autres pratiques, dans d’autres disciplines. Et concernant la haute performance, travailler avec Claude ONESTA, au sein de l’Agence Nationale du Sport.

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